HERBIZARRE → Herbizarre n'est autre que le starter de Pandore sous sa première forme évolutive. Ensemble, ils ont parcouru énormément de chemin depuis les premiers pas de la jeune femme en tant que Dresseuse débutante. Bien qu'elle ne soit pas encore accoutumée au type plante, elle parvint à faire mouche avec les changements de stats que lui offraient les attaques de sa "Semoule" préférée et remportait la plus grande partie des combats avec ce dernier et ce jusqu'à ce qu'elle récupère son Loupio. Herbizarre est de nature assuré et excelle en recherche de nourriture, c'est d'ailleurs l'une de ses plus grandes passions.

AIRMURE → Pandore ne s'attendait pas à croiser le chemin d'un tel pokémon. Jamais elle n'avait vu d'oiseaux aciers jusqu'à présent et se retrouvait béate face à ce redoutable adversaire lui faisant face sans ciller. Bien qu'elle soit encore jeune dresseuse, elle parvint à le défaire par une attaquer paralysante de Bulbizarre et à le fatiguer en lui faisant tourner la tête, ordonnant à Bulbizarre de courir autour de lui sans s'arrêter, bondir dans les arbres et la végétation environnante et ce pour qu'il se retrouve confus et ne puisse plus s'envoler et faire mouche contre le pauvre pokémon plante n'ayant pas l'avantage dans les premières minutes du combat. Airmure est de nature prudent et tâte le terrain avant de se lancer lors d'un combat. Analyser est sa plus grande force et il se plait à se moquer de Pichu qu'il considère apparemment comme le plus inconscient et stupide des pokémons constituant l'équipe de Pandore.

OTARIA → Airmure et Bulbizarre pouvaient défaire à eux deux des pokémons de type eau, plante, combat, insecte, glace, roche et j'en passe mais avaient tous deux une grande faiblesse : le feu. Pandore rencontra Otaria alors qu'elle revenait à Parmanie avant d'affronter le champion de sa ville natale, en se promenant le long de la plage bordant leur petite maison. De nature Joviale, se précipita vers la jeune dresseuse pour l'arroser d'une attaque pistolet à o alors qu'elle conversait avec Bulbizarre. Contrariés, le pokémon et la dresseuse lui coururent après pendant un bon moment et ce jusqu'à se rendre compte qu'Otaria prenait ça pour un jeu plus que pour une attaque personnelle. Elle n'eut même pas besoin de l'affronter pour le capturer, il rejoignit de lui-même l'équipe de la jeune femme en la suivant où qu'elle aille. Otaria n'aime pas être enfermé dans sa pokéball et lorsqu'il le peut, il s'en évade et rampe à terre pour s'y rouler joyeusement, souillant son épiderme d'un blanc immaculé de tâches de terre ou de poussière que Pandore met ensuite plusieurs heures à nettoyer au plus grand plaisir du pokémon eau.


MALOSSE → Malosse est le pokémon qui lui fut confiée alors qu'elle rejoignais les rangs de la Team Rocket. Elle venait de réussir à s'emparer d'un Papilusion appartenant à un dresseur tête en l'air et faisait ses preuves en tant que Sbire. Il n'est autre que le symbole du renouveau, de la renaissance qu'elle s'offre en basculant du côté obscur de la force mais aussi la représentation même du nouveau type de pokémon qu'elle affectionne. De nature mauvais, Malosse -surnommé Styx à l'image du fleuve des enfers de la mythologie grecque- ne perd pas son temps à réfléchir et préfère agir immédiatement, fonçant la tête la première sans prendre le temps de regarder devant lui un peu comme le Tauros qu'ils durent affronter il y a quelques semaines et que Pandore souhaitait capturer, ce jusqu'à ce qu'elle ne se fasse débusquer par un groupe de Rangers. Il n'en est pas pour autant désobéissant et montre une fidélité sans faille à sa nouvelle dresseuse.

PICHU → Pichu fut remporté par Pandore à la loterie pokémon. Encore tout jeune et de nature foufou, Demi-Portion comme elle se plait à le nommer ne cesse de gesticuler dans tous les sens, agitant sa tête de droite à gauche le plus rapidement possible quand il est content. Tête en l'air et on ne peut plus curieux, il ne cesse de se mettre dans des situations inconfortables ou se retrouver piégé en ayant voulu insérer sa petite patte dans une interstice offerte par une paroi rocheuse. Pichu est le dernier des pokémons obtenu par Pandore et elle ne cesse de s'exaspérer devant son attitude déplacée. Il ne se gêne pas pour aller à la rencontre d'autres dresseurs compromettant parfois les efforts qu'elle fait pour passer inaperçue.

Ouvrir les yeux sur la vie et pousser son premier cri. Tout le monde passe par là, c'est inévitable, même moi. Eden White, voilà à présent mon nom et mon prénom alors que l'on attache autour de ma cheville un petit bracelet semblable au collier que porte ce Caninos me reniflant vivement le visage et jappant joyeusement en courant dans les pattes de l'infirmière qui me porte à travers les couloirs pour me mener aux bras de Dame-Nature. Dame-Nature n'est autre que ma mère mais à mes yeux, puisqu'elle m'a donné la vie et a toujours été très proche de son petit jardin. Passion qu'elle me transmis bien vite alors que je grandissais et avançait sur mes quatre pattes à l'image de ces pokémons gambadant dans le jardin familial, les imitant à merveille et les observant de mes grands yeux de petite fille. Parmi eux se trouvait également mon père et mon frère, deux modèles qu'il me tardait de découvrir. Je n'étais certes pas encore douée de parole mais je les observait eux aussi et tâchait de faire sortir d'entre mes lèvres les mêmes sons qu'eux. Ainsi vins-je à prononcer mon premier mot alors que Dame-Nature faisait à manger et que le petit Loupio que j'avais trouvé au bord de mer me hissait sur le piano de la cuisine. Me glisser jusqu'au lavabo pour m'y "cacher" me semblait alors la meilleure façon d'apprendre à parler. Il ne me suffisait plus qu'à bien observer les mouvements qu'effectuaient les lèvres de Dame-Nature pour les imiter et chercher à babiller en même temps. Alors qu'elle lisait sa recette à base de baies et de semoule, il me vint un déclic. Serrant les poings, croisant son regard en affichant une mine concentrée qui la fit sourire, je prononçais mon premier mot avec une conviction inégalable. « Semoule ! » Et quel mot ! Ce dernier resta à jamais gravé dans ma mémoire et ce ne serait que bien des années plus tard que j'en affublais mon starter. Mais nous ne sommes pas encore rendus là. Il me restait bien du chemin à parcourir et des connaissances à acquérir avant de prendre la route à la place de mon grand-frère qui, contrairement à moi, n'éprouvait aucun intérêt pour les pokémons.

Mes dix ans arrivèrent bien vite. On ne peut pas non plus dire que les années précédant ces dix années d'existence soient réellement intéressantes. Entre peinture, dessins, gribouillis, premiers mots, premières phrases et premiers jurons aussitôt réprimandés par une vive réprobation de la part du paternel et la lecture ainsi que l'écriture. Je me passionnais pour tout ce qui concernait les pokémons qu'ils soient de type normal ou psy ou encore les légendaires et leur rôle prépondérant sur le monde dans lequel nous vivons. Je voyais déjà de grandes choses se profiler à l'horizon lorsque je pensais à mon avenir. J'avais hâte de quitter l'école pokémon et partir à l'aventure à l'image de bon nombre de jeunes gens de notre ville. Mais j'étais encore trop jeune ... Ce qui ne m'empêchait cependant pas de m'entretenir de longues heures avec le jeune Loupio qui me suivait à présent partout et qui m'obéissait au doigt et à l’œil. Sa discrétion m'impressionnait. Contrairement à moi qui était plus excentrique et perturbée, lui était plutôt introverti et silencieux. Nous étions le jour et la nuit et partagions nos expériences de la vie quotidienne tout comme nos repas. Je ne le considérais pas encore comme mon propre pokémon puisque je n'avais pas l'âge de devenir dresseur. Malgré tout, il nous arrivait de vouloir nous projeter dans l'avenir et dans des rôles conçus pour nous après avoir vu un épisode de " Régis, le ranger explorateur " devant les yeux amusés de Connor.

Connor était, pour moi, quelqu'un de très important tout comme mon Loupio et mes parents. Bien plus qu'un frère, il était celui qui m'apprenait des tas de choses ne concernant certes pas les pokémons mais il se faisait un devoir de m'enseigner la bonne conduite à tenir et me faisait rire lorsque je n'allais pas bien. Étrangement, il m'arrivait parfois de me cacher dans un recoin sombre du genre placard ou grotte pour y méditer et essayer de repousser ces sombres pensées envahissant mon esprit. J'avais beau être jeune et plutôt crédule, je n'en étais pas moins ignorante et avais conscience du monde qui m'entourait, de sa beauté comme de sa laideur. Ce qui me surpris le plus fut de me voir autant attirée par le mal que par le bien. Avoir des tendances au vandalisme, au vol pour ensuite faire volte-face et réparer ses dégâts en s'excusant vivement, proposant mes services à tous les villageois et même au propriétaire du Parc Safari, je ne savais pas vraiment sur quel pied danser ni même quand m'attendre à mes petites sautes d'humeur. Lorsqu'il m'arrivait de devenir irascible, cynique et fataliste, je m'isolais et ce jusqu'à ce que Connor ne me trouve en osant s'aventurer dans ma grotte favorite alors qu'il avait horreur du manque d'espace et redoutait d'être enfermé dans un endroit sombre. Il m'a toujours impressionné et redoublait d'ailleurs d'ingéniosité pour faire partir cette lueur inquiétante et sombre de mon regard habituellement si vif et si clair. En lui, je trouvais ma plus grande faiblesse.

Je grandissais et avec moi cette ambition démesurée me poussant parfois à en faire trop. J'avais d'excellentes notes à l'école, étais toujours la première en tout et songeait -alors âgée de seize ans- à prendre les rennes de mon futur. Je savais déjà ce que Connor nous préparait à l'aube de ses dix-huit ans et que sa révélation serait une grosse désillusion pour mon père qui fondait en lui tous ses espoirs. Ce qui le bottait, Connor, c'était la police. Seulement, ni mon père ni ma mère n'en prenaient conscience. Ils mangeait, parlaient, jardinaient, cuisinaient pokémon. Pas une seule de leur phrase n'était construire sans y introduire un terme de dresseur et, en observant mon frère, je m'étais bien vite rendue compte et ce depuis toute jeune, que l'avenir qu'on lui imposait n'était pas pour lui. Cependant, personne ne s'attendait à ce que je prenne sa place, pas même lui. Peut-être qu'il regrette ne pas avoir pris les devants et cédé à notre père mais à présent, il est trop tard. En partant bien trop jeune sur les routes, confrontée à des évènements aussi morbides que joyeux, j'acquérais une certaine maturité et laissait peu à peu le démon grondant aux fin fonds de mon âme, prendre le dessus ...

Depuis ma plus tendre enfance, j'avais l'habitude d'énormément tergiverser sur les décisions à prendre. Bien souvent il m'arrivait de peser le pour et le contre et ce pendant des heures, finissant finalement par suivre un chemin qui ne se serait pas imposé à moi si j'avais agi sans réfléchir, faisant confiance au destin qui me poussait vers cette voie. Je me remettais en question, chose que je faisais également avec mes parents, mon frère, mes voisins, voyant en chacun d'entre eux un danger potentiel ou une source de profit. Le profit, un mot bien compliqué pour une petite fille et pourtant, à six ans à peine, j'avais déjà en tête cette notion qui me ferait tourner la tête par la suite. J'eus l'impression que le moindre de mes faits et gestes était animé par cette envie de tirer un avantage de chaque chose que j'entreprenais et c'est d'ailleurs lorsque Connor annonça officiellement son désaccord quant au destin que lui avaient imposé nos parents, je vis immédiatement l'opportunité de prendre sa place en vue de devenir LA dresseuse. Je n'y avais jamais réellement songé, préférant imaginer plutôt que me mettre dans la peau de l'un d'entre eux et, lorsque j'affichai un sourire amusé face à la réaction de notre père qui envoya le gâteau à la crème valser contre le mur, je m'étais immédiatement dressée et avait changé la donne. Les regards étaient dirigés vers moi, pas une seule personne présente dans la pièce ne m'ignorais et je sentais alors un élan de puissance et de reconnaissance m'envahir. Je n'étais plus la petite dernière, j'étais celle qui allait devenir dresseuse, tout comme mon père l'avait fait avant moi ... Choisir mon starter était une évidence et Bulbizarre me semblait le plus apte à répondre à mes demandes et attentes, impression se renforçant lorsque je le fis sortir de sa pokéball et qu'il se mit à gambader joyeusement autour de moi, je voyais déjà un bel avenir à ses côtés se dessiner devant mes yeux. Ensemble, nous allions faire de grandes choses !

Les routes étaient semées d'embuche, j'avais appris par Pokématos et par mon frère s'embrigadant dans les forces de l'ordre en tant que policier que nos parents s'étaient reconvertis en éleveurs chose qui, dans le fond, ne m'étonna pas tant que ça. Apprendre que je manquais à chacun d'entre eux me fit légèrement prendre la grosse tête et me poussa à faire encore plus pour qu'ils soient fiers de moi. Je lui confiai également que Bulbizarre avait un goût prononcé pour un aliment bien précis : la semoule. Coïncidence étrange, ce type de nourriture avait constitué le premier mot que j'avais prononcé étant enfant. Je l'affublai donc de ce petit surnom affectif qu'il ne dénigra jamais. Bien vite, je me constituai une équipe plutôt mixte me permettant de faire face à n'importe quel dresseur bien que je n'étais pas une grande fan de la capture. Il me fallait une fois de plus peser les choses et y réfléchir savamment avant de lancer ma pokéball sur tel ou tel pokémon. Mon plus grand regret reste encore de ne compter aucun pokémon dragon à mon actif mais qui sait, peut-être que cela arrivera plus tôt que prévu ? Mes deux éleveurs de parents avaient également pris le soin de me faire parvenir par pc mon petit loupio que j'avais laissé à Parmanie et qui rejoignit mon équipe alors que je m'apprêtais à acquérir mon premier badge. Il me fut d'une aide précieuse face aux pokémons roches de Jadielle et me permit d'obtenir la victoire. Dame-Nature m'avait toujours dit qu'il ne fallait pas bousculer les choses et les prendre comme elles venaient. Ce que je m’efforçai de faire tout au long du chemin qui me mènerait à ma perte.

Faire face à un redoutable Spectrum s’immisçant dans mes rêves, déformant la réalité en me hantant jour et nuit et ne finissant par s'en aller parce que je tombais enfin dans un état de folie précoce. Je venais de remporter le cinquième badge, celui de ma ville natale, Parmanie et m'engouffrait dans une grotte quelques jours plus tard pour au final, chuter dans un ravin, Bulbizarre me suivant de près. Nous restâmes en ces profondeurs pendant plusieurs jours, affamés, privés de lumière et blessés. J'étais à demi-consciente, presque folle, animée par un désir de vengeance plus fort que tout. À l'aube du cinquième jour de captivité, Bulbizarre finit par prendre les devants et à projeter un fouet liane assez puissant pour atteindre le sommet de ce trou béant nous offrant une sortie de secours. Suite à quoi il s'évanouit après avoir évolué. J'acquis un Herbizarre alors que j'allais avoir vingt et un ans ... Lorsqu'il s'effondra à terre et que je masquais mes yeux face au soleil agressif, le corps recouvert de blessures en tout genre, la peau souillée, mes yeux tombèrent nez-à-nez avec une lettre ... et pas n'importe quelle lettre. Cette dernière signa la fin de ma vie de dresseuse et m'offrait quelque chose de nouveau et d'inespéré. Avoir sombré dans la folie pendant cinq jours avait peut-être contribué à ce retournement de situation et à ce plongeon définitif dans les abîmes d'un mode de pensée réprouvé par la majorité des habitants de Kanto mais moi, je voyais en ce groupuscule une lueur d'espoir, une perche tendue qu'il ne fallait pas dénigrer ...

Orchestrer ma mort fut l'une des choses les plus distrayantes que j'eusse jamais fait. Je pouvais choisir comment j'allais officialiser la fin de mon existence, comment j'allais faire souffrir ma famille et surtout, m'offrir une nouvelle identité toute trouvée. Un sacrifice de ma vie antérieure que j'offrais sans réfléchir à cette nouvelle famille qui me tendait les bras, m'offrait un avenir flamboyant et un pouvoir que je n'aurais pu acquérir en suivant les traces de mon père. Finir éleveuse était hors de question, je ne suivrais pas sa voie. Pour rendre les choses plus réalistes, j'abandonnais une fois de plus mon Loupio sur les "lieux du crime" et laissait mes proches dans le doute. Je ne savais cependant pas que mon frère, devenu détective privé, serait affecté à cette macabre découverte et allait se lancer à la recherche de la vérité ... Il me fallait donc redoubler d'intelligence pour me dérober à ses yeux et pourtant, bien des fois il m'arrivait de le croiser ua détour d'une rue surtout que je n'étais guère loin de Parmanie. J'observais mon Loupio de loin et également toute la mise en scène que j'avais préméditée pour finalement partir et tourner le dos à mon enfance, à mon passé. JE m'inventais une nouvelle vie et devenais Sbire ... Je me tournais vers les ténèbres et le feu et obtins un Malosse de nature mauvais ... quoi de mieux pour commencer une nouvelle existence ?

Eden White n'est plus ...

pseudo ∞ Cleiya, numéro 66 à la loterie pokémon ! âge ∞ 20 pokéballs ! région/pays ∞ Pays-de-la-loire/France comment êtes-vous arrivé jusqu'ici ? ∞ Grâce au sujet posté sur Bazzart ! votre avis sur le forum ? ∞ Il déchire ! Avoir un forum pokémon tout beau tout frais comme celui-ci, c'est du pur bonheur en boite. avatar ∞ Barbara Palvin personnage ∞ Scénario !un dernier mot ? ∞ vive les canarticho !