« A une époque quelque peu lointaine Horacius Hollander était un enfant comme tous les autres. Il fut un excellent dresseur que l’on caractériserait d’idéaliste et d’assez rêveur. Il parcourait le monde peuplé de Pokémons, des créatures qui ne cessaient d’éveiller sa curiosité. Mais son histoire a commencé bien avant tout cela, dans une ville réputée pour son champion de type Psy qui s’appelait à cette période Morgane. » ☞ THE ADVENTURE MUST GO ON ☜
Il vit le jour dans la paisible ville de Safrania, dans la région de Kanto, et fit très vite le bonheur de ses parents, Edward et Katrina. Son père était un scientifique travaillant pour la Sylphe SARL, et sa mère s’occupait d’une grande jardinerie cultivant les Noigrumes très populaire en ville. Il ne manqua jamais de rien, étant donné les revenus plutôt aisés de son géniteur. On le combla jusqu’à n’en plus pouvoir, sauf bien d’une seule et précieuse chose : d’amour. Ses parents étaient souvent très occupés dans leur profession respective et ne rentraient que le soir, épuisés, et certainement guère dans l’humeur de jouer avec leur enfant. Ce qui eut pour effet de très vite le déboussoler au point qu’il fut forcé de ne compter sur lui-même, bien que son tempérament l’empêcherait d’avouer de vive voix avoir souffert du manque d’affection de ses parents. Il ressentit un manque durant de très longues années, qu’il combla dans ses rêveries idéalistes.
Cette monotonie familiale bascula lorsqu’Horacius eut trois ans, le jour où sa mère annonça qu’elle attendait un second enfant, une délicate petite fille qui s’appellerait
Eurosia. Bien avant que l’enfant ne vienne au monde, Horacius attendait son arrivée avec impatience. Il se sentait fier de pouvoir prendre soin d’un être plus faible que lui, d’une fille qui partageait sa chair et son sang. Eurosia et Horacius se lièrent très tôt et devinrent quasiment inséparables. Un lien fusionnel et empreinte d’une pure complicité les unissaient tous deux, pour le meilleur comme pour le pire. Ensemble, ils firent les quatre cent coups à leurs camarades à l’école Pokémon, mais peu importait les réprimandes, les sermons, tant qu’ils n’étaient que tous les deux, ils se sentaient invincibles. Pourtant, quelque chose les séparerait pour les dix prochaines années ; le désir omniprésent du jeune garçon de partir à son tour de Safrania comme ces nombreux enfants en quête d’aventure. Horacius était également fasciné par ces créatures que nous appelons Pokémon. Vers ses seize ans, il décida de partir à l’aventure et de quitter le confort d’un foyer convenable pour expérimenter la vie, et voir de part lui-même toutes ces choses dont les grandes personnes ne cessaient de parler durant les soirées que sa mère aimait organiser chez eux. Eurosia ne put l’accompagner car ses parents prétextèrent qu’elle était encore bien trop jeune, au grand désarroi d’Horacius qui fut forcé de se séparer momentanément de celle pour qui la vie méritait d’être vécue à ses yeux.
Pour son départ, on lui offrit ses premières Pokéballs et un petit Mimitoss qui l’accompagnera tout le long de sa quête pour les huit badges de Kanto, jusqu’à maintenant. Durant les premières années, Horacius se lassa très vite des faiblesses des Pokémons qu’il attrapait, et privilégia la force de chacun d’entre eux dans son choix de conception d’une équipe pour les arènes. Un Nidorino rejoint ses six Pokéballs, puis un Insecateur. D’autres rejoignirent le PC, d’autres qu’il échangea après avoir déniché un nouveau Pokémon beaucoup plus puissant, et ainsi de suite. Hollander se lassait vite, excepté de Mimitoss, parce que ce dernier une fois évolué en Aeromite était d’une puissance intéressante et très utile pendant les matchs. De plus, le dresseur s’était tissé un lien émotionnel et affectif avec son petit Mimitoss qui l’avait côtoyé pendant des années dans sa quête. Ceux qu’il conservait dans son équipe au fil des mois étaient ceux qu’il considérait comme les plus forts. Il perdit au fil de l’âge cet attrait qu’il avait au début pour les Pokémon, ayant cessé de tous les considérer comme des amis mais plus comme des moyens d’arriver à ses fins ; Aeromite demeurant l’unique exception, à quelques Pokémons près. Il n’eut aucuns scrupules à avouer ouvertement à qui voulait l’entendre sa propre conception du dresseur Pokémon. Ces derniers ne servaient qu’à gagner de l’argent et encore plus de prestige. Quel amour pouvait-on éprouver pour ces créatures qui ne servaient la plupart du temps qu’à disputer des combats jusqu’à l’épuisement ? Cette forme de cruauté était devenue son quotidien. Si au départ il éprouvait quelques remords à l’idée d’épuiser de la sorte ses compagnons de route, il découvrit avec le temps que tout cela était la dure réalité de la vie, et que pour être fort, il fallait en prendre conscience. Il fallait utiliser ses Pokémons à bon escient pour grandir en force, mais l’amour n’y était pour rien dans leur succès.
Absolument pas. Seul l’entraînement, la réelle souffrance physique et spirituelle demeuraient les uniques clés du succès.
---------------•••---------------
☞ ONE DAY A CRIMINAL ALWAYS A CRIMINAL ☜
Huit années passèrent dans cette longue quête et âgé de vingt-quatre ans, se revendiquant spécialiste du type Poison, il rencontra Walter Baldwin pour la première fois, il n’était que de quelques années plus âgé que lui et n’avait pas encore fondé la Team Rocket, mais tout deux apprécièrent de partager leurs convictions sur les Pokémons. Ils parcoururent quelques villes entant que compagnons avant de se quitter au Plateau Indigo. Horacius souhaitait défier la Ligue Pokémon, aspirant à un jour remplacer l’actuel Maître du Conseil des 4. Tandis que Baldwin aspirait à bien d’autres projets qu’il ne souhaita pas partager immédiatement avec le spécialiste des Pokémons poisons. Cependant, il lui proposa de le rejoindre à la Sylphe SARL lorsqu’il en aurait terminé avec son parcours de dresseur, ayant des idées en tête pour lui. Hollander, enchanté, garda le numéro de Baldwin dans son Pokématos et franchit les lourdes portes de la Ligue Pokémon. Aeromite était sa carte maîtresse et lui permit de s’en sortir de justesse contre le dernier membre du Conseil, et il n’en était pas peu fier. Il n’avait cessé de l’entraîner jour et nuit, obsédé par la victoire, ne tolérant pas le moindre échec une fois arrivé au Plateau Indigo. Mais confronté au Maître du Conseil, Hollander perdit à deux Pokémons près. Cet échec qu’il considérait comme cuisant le hanta durant quelques mois après cela. Il ne se le pardonnait pas, mais ne parvenait pas à complètement en vouloir à ses Pokémons. Il s’en voulait à lui-même plus qu’autre chose, songeant que peut-être bien il n’avait pas été suffisamment dur avec son équipe. Hollander erra dans Kanto pendant un moment après avoir échoué à devenir Maître, tout simplement anéanti. Il considérait cet échec comme le summum de la honte et de l’impardonnable. Il n'osait revenir à Safrania auprès d'Eurosia après cela, même si au fond de lui même, sa jeune soeur ne lui en aurait pas voulu d'avoir perdu comme beaucoup d'autres face au Conseil. Peut-être qu'Eurosia l'aurait malgré tout félicité d'être arrivé jusqu'aux portes de la Ligue...Mais cela aurait été bien pire que tout pour Horacius. Qu'on le félicite pour
un échec. C’est en rangeant son Pokématos qu’il se souvint des paroles de son ancien compagnon de voyage. Horacius considérait qu’il n’avait plus rien à perdre, et espérait bien que choisir de rejoindre les projets de Baldwin lui permettraient de s’endurcir pour un jour prendre sa revanche.
Ce fut à partir de cette époque, et âgé de vingt-six ans qu’il miroita l’idée de s’enrichir davantage. Mais bien plus que cela. Il n’avait pas réussi à se détourner totalement des Pokémons, ni de sa soif de connaissances à leur sujet. Lorsque le Conseil l’appela pour reprendre en main l’Arène de Parmanie, Hollander accepta avec hypocrisie. Champion n’était pas son objectif premier, non, il avait toujours violemment aspiré à diriger le Conseil des 4. Mais sous les encouragements de Baldwin, il accepta cette proposition en songeant que ce nouveau titre serait très utile à leur cause. Signant une entrée sans sortie de secours dans l’illégalité, Hollander sombra officiellement dans la douce ivresse que procurait le crime. Il y prit vite goût, obnubilé par les propositions de Walter Baldwin devenu l’actionnaire majoritaire de la Sylphe SARL. Il projetait d’organiser quelques délits, auxquels Hollander prit part avec dévotion ; littéralement fasciné par la stature de leader qu’incarnait la seule personne qu’il désignait comme un « ami ». Lorsqu’il n’était pas à l’Arène entrain de tester de jeunes dresseurs, ambitieux tout comme il l’avait été à leur âge, il était auprès de ses « compagnons de crime » qui tous suivaient Baldwin dans ses tous débuts, et ensemble, orchestraient certaines activités illégales mais pas encore relatées criminelles à cette époque, comme les arnaques au casino de Celadopole ou le trafic de Noidrocaïne dont Hollander fournissait personnellement le groupe en Noigrumes en volant les stocks conséquents de l’entreprise de sa mère. Tout était bon pour gagner de l’argent, et ainsi faire grossir au fur et à mesure son compte en banque. Si au début, ces activités étaient perpétuées avec un petit groupe « d’amis » tous aussi fascinés par les choses matérielles, ce trafic se transforma au fil des ans en une véritable bande organisée, qui autant que leur argent, se mit à grossir pour se transformer en une organisation criminelle.
«
La Team Rocket. » fut le nom que Baldwin lui trouva, dont il se hissa à sa tête entant que maître.
Bientôt, le Champion de Parmanie remarqua que Baldwin perdait vite goût à l’enrichissement personnel car il se trouvait déjà très riche, mais derrière ces petits larcins de plus en plus conséquents et organisés, ces trafics de différentes drogues, se cachait un désir bien plus cruel et poignant. Au plus profond du leader, il savait vouloir plus. Il voulait le monde, tout simplement. Il voulait la puissance. La vraie. L’irréelle. L’apocalyptique. Contrairement à quelques personnes qui virent cette fascination pour la puissance d’un mauvais œil, et furent bien vite éjectés du petit confort que leur proposait la hiérarchie, Hollander continua d’approuver aveuglément les fantasmes de Baldwin. Il y croyait tout aussi fort. Il croyait en la suprématie de l’organisation. Il croyait en cette cause. En leur cause à tous. Et considéré comme un vaillant petit soldat,
le loyal Horacius, clamait-on dans les couloirs du quartier général construit dans les sous-sols du casino de Celadopole depuis quelques semaines déjà, Baldwin le promu au titre de Lieutenant. Hollander méritait ce titre, il le méritait pour avoir été l’un des premiers à avoir rejoint Walter Baldwin dans ses idéaux de grandeur et dans la fondation de la Team Rocket ; il le méritait également pour sa loyauté sans failles, son goût du risque et sa réelle implication dans la grande majorité des premiers délits des Rockets. Il le méritait car ô grand jamais, Horacius Hollander ne trahirait leur leader, qu’il idolâtrait à un point inimaginable depuis tellement d’années.
Après tout, il était et resterait son plus loyal serviteur.
---------------•••---------------
☞ WELCOME BACK INTO THE REALITY ☜
Horacius Hollander n’avait jamais pensé pouvoir tomber amoureux, et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé. Il avait déjà rencontré des jolies dresseuses durant son parcours, ou de simples habitantes qui s’attardaient pour le connaître un peu plus dans de longues discussions palpitantes sur l’origine de son voyage initiatique. Mais aucune n’était parvenue à capter suffisamment son attention pour lui permettre de ressentir des sentiments amoureux à leur égard, jusqu’au jour où il s’intéressa de plus près à l’une des membres de la Team Rocket qui travaillait avec lui lors d’une mission d’espionnage. Elle s’appelait Abigaëlle Richardson, et était d’une grande beauté. Cette femme le captivait déraisonnablement, si bien, qu’il refoula en premier lieu ses sentiments, se refusant de les admettre à lui-même. Horacius craignait que les sentiments amoureux viennent contrecarrer ses projets personnels, ainsi que ceux de la Team Rocket. Il avait peur d’en négliger le contrat qui le liait à leur chef. Bien qu’en y repensant, cela aurait été impossible. Horacius était bien trop loyal envers Walter Baldwin. Cette loyauté était même autodestructrice. Il lui fallut de longs mois pour admettre qu’il n’était qu’un humain, après tout. Un homme avec certaines faiblesses, un homme prêt à tout pour gagner le cœur de la belle Abigaëlle, persuadé d’y parvenir en un rien de temps. Quelle erreur ! Abigaëlle n’était pas amoureuse d’Horacius, loin de là, et elle envisageait même de quitter la Team Rocket. Pour quelle raison, ah, Hollander l’ignorait encore, et il ignorait à tel point la vérité allait le mettre dans une colère folle.
Un beau jour, il décida de confier ses tourments à sa petite sœur Eurosia, devenue une éleveuse de Pokémons tout en ayant reprit la jardinerie et la culture de Noigrumes de leur mère. Depuis qu’Horacius avait avoué à sa sœur être un criminel et membre d’une organisation naissante qui promettait de faire bien des ravages d’ici une décennie, la relation entre sa sœur et lui s’était progressivement détériorée. Eurosia ne comprenait pas l’engouement de son frère pour les activités illégales et illicites ; n’osant imaginer de quels actes Horacius, le frère dans lequel elle se reposait tant, était coupable. Mais elle continuait de l’aimer malgré tout, et s’efforçait donc de taire ses aprioris, et de ne surtout pas rentrer dans le détail des crimes que commettaient Horacius au quotidien. Elle fermait les yeux, appliquait la politique de l’autruche, et tout cela pour lui. Bien que sa tolérance avait ses limites, Eurosia aurait tout fait pour préserver ne serais-ce qu’une bonne entente avec son frère en mémoire du bon vieux temps.
« Oublie-la. »Il haussa les épaules et ne put contenir un léger ricanement amusé. Horacius savait très bien qu’Eurosia désapprouvait ce comportement qu’elle jugeait bien trop excessif. L’obsession que vouait le Lieutenant pour Abigaëlle était néfaste. Il souffrirait d’un nouveau rejet, il ne l’accepterait pas, oh que non. Eurosia tentait de protéger le cœur du champion, même si ce dernier demeurait persuadé qu’il obtiendrait ce qu’il voulait à force d’insister. N’était-il pas haut gradé au sein de la Team Rocket ? Et quand bien même, il pouvait l’obliger à l’aimer. Abigaëlle serait à lui, ou a personne d’autre, Horacius se l’était juré.
« Horacius, elle ne t’aimera jamais. »« C’est ce qu’on verra. » prétexta-t-il froidement en lui jetant à peine un regard.
Eurosia soupira. Ce qu’il pouvait être buté parfois. Si borné dans ses idées, incapable de se remettre en question cinq minutes, même lorsque la réalité…était toute autre. Horacius Hollander n’aurait pu admettre que cette situation le faisait souffrir, pas devant sa sœur, ni même envisager la défaite. Il savait qu’Abigaëlle ne partageait pas ses sentiments pour lui en avoir déjà parlé un jour. C’est ainsi qu’il avait découvert que la femme de ses rêves était fiévreusement éprise du champion de Carmin-Sur-Mer. Horacius se souvenait très nettement avoir hésité à renverser la lourde table qui trônait dans le bureau lorsqu’elle lui annonça cette petite cachotterie. Mais le Champion de Parmanie et Lieutenant à la TR n’aurait jamais accepté qu’elle quitte l’organisation, quelle que soit sa raison, et encore plus s’il s’agissait d’une affaire de cœur. Il le lui interdit formellement, lui promettant bien des souffrances si elle osait mettre ses menaces à exécution.
Abigaëlle ne désertera la TR que dix ans plus tard, lorsque l’enfant qu’elle avait engendré avec le Champion de Carmin-Sur-Mer fut suffisamment en âge de comprendre certaines choses. Suite à cette trahison, Hollander fut forcé de lancer des sbires à sa poursuite, et bien qu’elle tenta de fuir les représailles de l’organisation, elle ne put le faire éternellement. Il arriva un jour où tous deux se retrouvèrent face à face. Horacius était déçu de constater qu’elle avait refait sa vie avec un autre en trahissant ce pourquoi ils s’étaient tous battus à l’époque de la fondation de l’organisation. Il ne comprenait pas ce qui avait bien pu changer dans ses convictions pour ainsi les trahir.
Ce qu’elle lui avoua mot pour mot avec colère allait le hanter jusqu’à maintenant.« Il y a bien longtemps que j’ai changé…On m’a aidée à changer. On m’a fait comprendre qu’il y avait bien d’autres moyens de vivre en harmonie avec les Pokémons tout en veillant à notre confort personnel…J’ai été égoïste durant toutes ces années, et il n’y a pas un seul jour sans que je regrette mon implication au sein de la Team. » répondit-elle à sa question, alors qu’il tentait vainement de lui faire comprendre qu’il existait encore une autre option que la mort. Qu’elle pouvait revenir, et serait certes rétrogradée et surveillée pendant quelques temps, mais qu’il y avait une autre solution malgré tout. Qu’il lui ferait cette honorable exception si elle acceptait de l’aimer.
« Ce qui a changé c’est l’amour que je porte pour Arkan et ma fille. L’amour, Horacius…Quelque chose que tu n’as jamais voulu connaître autrement que par obligation ou résignation. »Ce qu’Abigaëlle pensait depuis tant de temps, ces mots qu’elle avait longtemps refoulé de peur d’attiser la colère dans le regard de son supérieur étaient finalement sortis de sa bouche. Horacius n’en était pas satisfait ; loin de là. Il se sentait trahit. Plus que tout au monde.
« Ainsi soit-il. »Murmura le Lieutenant brun en condamnant la vie de celle qu’il aimait. Motivé par le dégoût que lui inspiraient les paroles d’Abigaëlle, motivé par la rage, la soif de vengeance et l’humiliation cuisante qu’il ressentait, il ordonna qu’on lui ôte la vie de la plus cruelle des façons.
« Epperly. » susurra-t-il sans ciller une seule seconde, fixant du coin de l’œil le Feunard d’une des sbires qui se trouvait sur sa droite.
« Ordonne-lui d’utiliser son attaque lance-flamme. »Le regard d’Abigaëlle sembla s’éteindre momentanément, alors qu’elle scrutait désespérément son ancien supérieur, cherchant ses yeux des siens, afin de lui faire comprendre qu’elle ne pouvait partir ainsi et laisser une fille de dix ans et un mari aimant sur le bord de la route. C’était bien trop cruel. Sa voix s’était brisée sous l’annonce de son châtiment, et malgré tous ses efforts, l’épouse Stark était incapable de prononcer le moindre mot sans être secouée de violents sanglots la faisant trembler de tout son être.
« La Team Rocket n’offre pas de seconde chance. »---------------•••---------------